Bonjour et meilleurs voeux à tous,
Nous vivons dans la campagne Lauragaise, entre Toulouse et Revel, en compagnie d'un Malinois d'origine Guyanaise (nous y avons vécu 6 années). Notre rencontre avec Titou est assez singulière:
Mon épouse Corinne travaillait dans une bijouterie de Kourou, et, contexte d'insécurité aidant, cette bijouterie a été braquée par des Junkies en 11/2005.
Corinne a été blessée par balles, ce qui est infiniment traumatisant comme vous pouvez le concevoir: on revoit en boucle le film de l'agession, et, on a tendance à culpabiliser !!!
J'ai donc cherché un moyen de détourner ces pensées, et l'idée d'un compagnon de type berger s'est peu à peu placée, car elle correspondait à la fois à l'occupation de l'esprit et à un renforcement de "sécurité".
Notre recherche par petites annonces nous a conduit, un dimanche après midi, à CAYENNE pour faire connaissance avec TITOU, né en 09/2004:
Il était très maigre (< 17 Kg), et peu considéré par ses maîtres. Nous avons fait le tour du quartier, et, le chien a été adopté, par les enfants dans un premier temps. Il est monté dans le break sans hésitation, et sans un regard vers son ancienne maison (révélateur de fortes carences affectives pour ne pas dire pire).
Arrivé à Kourou, nous avons constaté qu'il était très peureux (peur dee son ombre, du bruit de sa queue touchant un meuble), et enclin à fuguer. De plus, il ne mangeait que lorsque nous étions présents près de lui, et de préférence lorsque Corinne l'alimentait à la cuillère (bon point pour l'occupation de l'esprit, même si pas envisagé sous cet angle au départ !!).
Avec un régime alimentaire enrichi, beaucoup d'affection et de partage, il a repris le dessus, et a commencé à jouer comme tout jeune chien.
Nous sommes rentrés en 2006, et aujourd'hui, vivant à la campagne, nous aimerions lui trouver une compagne de sa race ou proche, de préférence en adoption.
Je suis en préretraite, et souvent présent à la maison (59 ans).
Nous ne sommes pas favorables à la notion de clôture pour les raisons suivantes:
1° C'est une privation de liberté, pour aussi grand que soit le terrain,
2° Pour l'avoir expérimenté à plusieurs reprises, compte tenu des qualités physiques de ces chiens, cela ne les empêche pas de sortir lorsqu'ils en ressentent le besoin,
3° Notre terrain n'est pas clôturé, et, Titou, qui a construit ses propres limites, reste à l'extérieur sans pb (il dort à l'intérieur de la maison)
4° N'oublions pas que pour nous, humains, les clôtures sont essentiellement destinées à empêcher les autres d'envahir notre territoire, soit exactement l'opposé de ce que nous voulons imposer aux animaux.
Bonne année 2012 et à bientôt.
Bien cordialement.
JP, Corinne et Titou.